Je ne veux pas partir de polémique en associant automatiquement le sommeil à la condition d’une personne décédée. Toutefois, en réponse aux questions des tous jeunes enfants en face du départ de quelqu’un qu’ils connaissent et apprécient beaucoup, cet argument est utilisé simplement.
La question me revient surtout à cause de mon mode de réflexion depuis mon tout jeune âge. Très jeune, à partir de quatre ans peut-être, j’ai toujours eu une certaine prédisposition à penser souvent à la mort. Dieu ne fut jamais pour moi un être épeurant ou sévère. Par le fait même, j’éprouvais une certitude qu’un Dieu d’amour ne pouvait pas faire autrement que de m’accueillir dans son paradis.
Évidemment, tout au long de ma vie, j’ai rencontré des personnes qui ne vivaient aucune espérance en regard de ce qui se passait après leur décès personnel ou celui des gens qui les entouraient. L’expression la plus entendue parlait comme s’il n’y avait rien suite au décès.
Me sentant à la fois déçu et contrarié, j’ai tenté d’analyser objectivement cette double perspective. Oui, je suis très heureux de croire à la promesse de la résurrection comme promis par Jésus. J’ai voulu quand même creuser l’hypothèse du sommeil éternel. Je me suis dit que cette pensé avait du bon : fin des douleurs, fin des tracas, des sentiments de peur et d’émotions diverses. C’est vrai que tout comme un rêve sans cauchemars ni réveils non désirés, peut par analogie représenter un attrait désirable. Cependant, il prive la partie autant intellectuelle que spirituelle de vivre autre chose.
Un prochain texte parlera des signes reçus par un grand nombre de personnes venant de l’au-delà.
Fraternellement vôtre
Marcel Delage, retraité
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